L'état civil avant la Révolution
Cet atelier a pour objectif de faire comprendre l'évolution de la législation sur l'état civil. L'observation prend une part importante. Les élèves ont par ailleurs la possibilité de se mettre dans la peau de l'historien et de déchiffrer l'écriture des actes. La tenue des registres paroissiaux, puis d'état civil reste aujourd'hui une des sources majeures de l'histoire des populations.
Une source historique essentielle
L'évolution de la législation sur l'état civil permet de comprendre comment une loi modèle la vie privée des personnes et évolue aussi en fonction de l'histoire nationale : la nécessité de savoir quand un individu est majeur a poussé à la tenue des actes de baptême, le mariage sur consentement des époux s'est trouvé soumis à l'accord des parents sous la pression de la société civile, la révocation de l'édit de Nantes a privé d'actes de baptême toute la population demeurée protestante... Depuis l'édit de Villers-Cotteret jusqu'à la période révolutionnaire, la tenue des registres paroissiaux, puis d'état civil, n'a cessé d'évoluer, mais elle reste une des sources majeures de l'histoire des populations.
L'observation prend une part importante : le registre paroissial, en tant qu'objet, est de formes très variées et porte la marque des ans. Un élève par table, muni de gants, peut faire observer à ses camarades l'un de ces cahiers.
Dans la peau de l'historien
L'histoire de ce type de document est rappelée avec quelques exemples. Les élèves peuvent ensuite se mettre dans la peau de l'historien et déchiffrer l'écriture des actes : auparavant, les particularités de l'écriture du XVIIIe siècle leur ont été expliquées à l'écran. Cet exercice est toujours intéressant car il révèle chez certains une compétence inconnue.
Le dossier qui leur est remis comprend des exercices, que les élèves peuvent terminer en classe ou chez eux.
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Date de modification : 7 mai 2013