La série A marque un but
La série A, ce n'est pas que l'apanage du football italien, ce sont aussi les archives de l'apanage d'Orléans. Découvrez leur nouvel inventaire en ligne !
Des archives d'une exceptionnelle richesse
La série A des Archives départementales rassemble les archives de l'apanage d'Orléans, des autres fiefs du duc d'Orléans (duchés de Chartres, Nemours, comtés de Dourdan, Blois, etc.) ainsi que des fiefs relevant du domaine royal (duché de Vendôme et comté de Gien) de 1147 à 1791.
Elle fut gravement touchée par les destructions de 1940. Fort heureusement, Géraud Lavergne, alors conservateur, put évacuer une partie des documents vers les châteaux de Combreux et de l'Emerillon (à Cléry-Saint-André) l'année précédente.
C'est donc un ensemble exceptionnellement riche pour l'histoire de l'Orléanais qui est aujourd'hui conservé. On y trouvera les titres du duché d'Orléans et de ses châtellenies, et des autres fiefs ayant appartenu aux ducs, les archives de la chambre du domaine, les archives des causes jugées au bailliage et à la prévôté d'Orléans, des titres de la ville d'Orléans, etc. On notera la présence de nombreux documents concernant l'apanage pendant la guerre de Cent ans.
Un nouvel inventaire en ligne
La série A avait été inventoriée entre 1878 et 1886 par François Maupré et Jules Doinel, qui publièrent deux inventaires-sommaires d'une remarquable richesse. Un état des documents subsistant des destructions fut dressé après la Seconde Guerre mondiale. Il servit jusqu'à aujourd'hui d'unique instrument de recherche de la série.
Entre 2016 et 2018, le classement et l'inventaire de la série A ont été revus. Le nouveau répertoire numérique (consultable ici ) donne de nouveaux éclairages sur l'histoire du fonds de l'apanage d'Orléans. Il intègre également, pour les documents non détruits en 1940, les analyses très complètes données par F. Maupré et J. Doinel.
Des pièces inédites
A l'occasion de la révision de la série A, des pièces inédites, acquises récemment ou retrouvées en cours de classement, ont pu y être intégrées et sont maintenant disponibles aux chercheurs. Elles n'ont par conséquent jamais été étudiées.
Parmi les plus intéressantes, on peut citer :
- le registre des comptes du receveur de la châtellenie de Beaugency, daté de 1457 (A 2468 )
- la correspondance domaniale du procureur du duc d'Orléans de 1753 à 1764 (A 2466 et 2467 )
Date de modification : 17 novembre 2018